Aromalin – Huiles essentielles

Huiles essentielles pas chères : à lire absolument avant d’acheter

Depuis quelques temps, je m’aperçois qu’il est possible d’acheter les huiles essentielles pas chères dans de plus en plus d’endroits différents. Vous devez savoir qu’il existe des huiles essentielles de bonne qualité et malheureusement de mauvaise qualité : souvent il s’agit d’huiles essentielles pas chères. Mais comment juger la qualité d’une huile essentielle ? Doit-on seulement se fier au prix ? Et les logos dans tout ça ? Lisez cet article, vous saurez tout pour reconnaître une huile essentielle de bonne qualité.

Six points pour se méfier des huiles essentielles pas chères

Vous allez comprendre d’où peut provenir les différences de qualités des huiles essentielles. Apprenez à décrypter les informations présentent sur les étiquettes des flacons.

La certification botanique d’une huile essentielle

Regardez sur l’étiquette de l’huile essentielle l’appellation de la plante : le genre, l’espèce et le mode de culture. Le genre et l’espèce peuvent être renseignés en français mais il est primordial qu’ils soient aussi renseignés en latin.

Exemple : Pour la lavande, le genre est “Lavandula“. Pour ce genre, il existe deux espèces : 

Le mode de culture peut être biologique.

L’origine géographique des huiles essentielles

Les vertus thérapeutiques d’une huile essentielle dépend de son lieu de culture (ensoleillement, climat, composition des sols, altitude,…).

 … Oui je sais ça complique les choses !

Selon l’endroit où a été cultivée une plante donnée, l’huile essentielle extraite aura des vertus thérapeutiques différentes, des spécificités biochimiques différentes . C’est ce que l’on appelle le chémotype d’une huile essentielle. C’est grâce à une analyse du chémotype (analyse chromatographique) qu’on peut déterminer les vertus thérapeutiques d’une huile essentielle.

Vous me suivez toujours ?

   Je vous conseille de vous renseigner sur le nom en latin complet de l’huile essentielle avant de l’acheter en fonction de l’utilisation thérapeutique que vous recherchez, c’est-à-dire en fonction du symptôme que vous voulez soigner.

Par exemple, le romarin officinal produit trois HE selon le lieu de la récolte :

Le mode de culture des huiles essentielles

Regardez sur l’étiquette de l’huile essentielle le type de culture qui est inscrit. Vous serez renseigné si la plante est sauvage ou cultivée et si elle est issue d’une culture biologique (avec le logo obligatoire) ou non. Je pense qu’une huile essentielle issue d’une plante de la cueillette sauvage (loin, très loin de la pollution, routes, agricultures avec pesticides) ET certifiée bio est à privilégier en premier. Rien de tel que de laisser faire la nature, sans intervention de l’Homme. Ensuite, vous pouvez tout à fait choisir une huile essentielle issue de l’agriculture biologique avec logo obligatoirement affiché sur l’étiquette. Evitez les huiles essentielles issues d’une agriculture conventionnelle. Il peut y avoir des restes de pesticides.

La partie de la plante distillée

Là encore, les vertus thérapeutiques sont différentes selon la partie distillée de la plante.

Par exemple, l’écorce de cannelle de Ceylan ne contient pas la même essence que les feuilles du même arbre.

Les parties à distiller d’une plante sont : gousses (ail), bois (bois de rose), racines (angélique), écorce (bouleau), zestes (citron), fruits (poivre), feuilles (romarin), etc.

Le mode d’extraction des huiles essentielles

Regardez sur l’étiquette de l’huile essentielle le mode d’extraction utilisé pour récolter l’huile essentielle. L’extraction utilisée va jouer sur la composition de celle-ci. Le mode le plus utilisé est la distillation.

Huile essentielle 100 % naturelle, pure et complète (ou intégrale)

L’huile essentielle doit être 100 % naturelle.

C’est-à-dire que l’huile essentielle doit être composée seulement de molécules aromatiques. L’huile essentielle doit seulement être composée de la première partie du « liquide » qui résulte de la distillation de la plante en question (pour la seconde partie du « liquide », il s’agit de l’hydrolat). Je vous propose de faire un petit tour sur mon article Qu’est-ce que les huiles essentielles  pour plus d’information sur la distillation.

L’huile essentielle doit être 100% pure.

C’est-à-dire que l’huile essentielle ne doit pas être coupée avec une autre substance telle que les huiles végétales, une autre huile essentielle proche, l’alcool,…

L’huile essentielle doit être 100% complète.

C’est-à-dire que l’huile essentielle doit rester comme quand elle est sortie du processus de distillation, en d’autres termes elle ne doit pas être rectifiée.

Mes conseils pour acheter une huile essentielle pas chère, de bonne qualité

1) Vous devez trouver sur l’étiquette 

2) Le mode de culture de l’huile essentielle

Privilégiez en premier une culture sauvage, en second l’agriculture biologique. Le mode de culture conventionnelle est à choisir seulement et seulement en dernier recours. La culture conventionnelle correspond à une culture utilisant les pesticides, autres polluants et anti-insectes. Ces substances toxiques se retrouvent dans l’huile essentielle.

3) Vérifiez les labels. Ils garantissent la qualité des huiles essentielles

Le label HEBBD : est obligatoire.

 

     Et là vous vous dites : « Ouais, ok, mais ça veut dire quoi ? »

    Il désigne une Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie. Je m’explique.

Ce label prouve que l’HE que vous achetez a été analysée selon les trois critères suivants :

De plus, ce label prouve que les HE sont 100 % naturelles, pures et complètes.

Grâce à ce label, on peut faire confiance aux informations que l’on va retrouver sur l’étiquette de l’HE et que les critères de qualité des HE sont respectés.

Les logos HEBBD et HECT sont inutiles car ils ne sont pas respectés. En effet, n’importe quel vendeur d’huiles essentielles peut s’approprier le logo mais personne ne viendra vérifier le chémotype de ses huiles essentielles. Donc, pour bien être comprise, certains fournisseurs possèdent ce logo et ils réalisent réellement des analyses pour dire quelles molécules composent leurs huiles essentielles (exemple : Pranarom). Malheureusement, d’autres fournisseurs utilisent ce logo mais sans faire d’analyses de leurs huiles essentielles.

Du coup, j’ai dû me creuser la cervelle pour trouver le ou les logos qui certifie qu’une huile essentielle pas chère est de bonne qualité.

Après plusieurs recherches, j’ai découvert que le logo ECOCERT certifie l’origine biologique de l’huile essentielle.

J’ai découvert cela grâce à mon nouveau partenaire Vanessences.fr. Je vous explique comment.

Avant d’accepter de faire un partenariat avec cette boutique, j’ai voulu en savoir un peu plus sur la qualité de leurs synergies d’huiles essentielles. J’ai donc vu qu’elles sont certifiées Ecocert. J’ai donc appelé l’organisme Ecocert pour leur demander à quels critères doivent correspondre les  huiles essentielles pour obtenir ce label. On m’a donc répondu qu’Ecocert vérifie l’origine biologique des huiles essentielles, c’est-à-dire, si le nom écrit sur le flacon est bien celui de l’huile essentielle qui est contenu dans le flacon, le nom en latin, l’origine géographique de l’huile essentielle, la partie de la plante distillée. De plus, une huile essentielle certifiée Ecocert prouve qu’elle est 100 % naturelle (contient seulement les molécules aromatiques de la plante distillée, et pas par exemple de l’alcool).

La limite d’Ecocert est qu’il n’y a pas d’analyses des molécules aromatiques (chémotype) contenu dans le flacon de l’huile essentielle. Donc, il est impossible de savoir exactement quelles sont ces molécules. C’est le but des certifications HEBBD et HECT mais comme on peut se procurer le logo facilement sans qu’il y ait une vérification derrière, c’est pour cela qu’on ne peut malheureusement pas se fier à ces 2 logos.

 
 Ce label s’engage à respecter que les huiles essentielles proviennent :
 

Le bio est indispensable pour les huiles essentielles d’agrumes.

Ce label AB est facultatif mais sachez que c’est toujours mieux d’utiliser des huiles essentielles bio ou sauvage, surtout par voie orale. Si la culture est conventionnelle, il peut rester des résidus de pesticides dans les huiles essentielles.

Le logo Cosmebio certifie que les huiles essentielles proviennent d’une culture biologique mais ne certifie pas le 100 % naturelle d’une huile essentielle et de son origine biologique. Donc, il ne faut pas se fier à ce logo pour acheter une huile essentielle car il n’est pas adapté à cela.

4) Renseignez-vous auprès du fournisseur d’huiles essentielles

Globalement, pour être sûre des huiles essentielles pas chères que vous trouvez dans une boutique, il faut vérifier qu’il y ait des analyses de chaque lot fournit. Celles-ci doivent être réalisées par un laboratoire indépendant de la marque qui vend les huiles essentielles.

Il faut demander pour cela une analyse d’une huile essentielle. Même si on ne sait pas la lire, si la boutique possède cette analyse, cela prouve le sérieux de cette boutique.

Si vous avez lu jusqu’ici, vous aurez compris que la qualité d’une huile essentielle ne dépend pas seulement de son prix !

Savoir reconnaître si votre huile essentielle est d’excellente qualité est donc primordial pour pouvoir se soigner avec elle.

Maintenant, allez regarder l’étiquette de votre flacon d’huile essentielle, décortiquez-là avec les éléments que je vous ai donnés dans cet article et vérifiez si elle est d’excellente qualité ou non. Si vous n’êtes pas sûr ou que vous avez des questions, je suis là, vous pouvez laisser un commentaire, j’y répondrai.

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